Mise en scène de la rénovation de la Rose de la Cathédrale de Soissons
Dans l’Aisne, la grande rose de la Cathédrale de Soissons est en restauration suite à la tempête qui a frappé la ville en 2017. Pour valoriser ce chantier, la Conservation Régionale des Monuments Historiques décide d’habiller l’échafaudage recouvrant l’emplacement de la rose en trompe-l’œil. Celize est missionnée pour la création et la réalisation de cet affichage grand format.
Valoriser le chantier de restauration
La tempête de janvier 2017 a fragilisé la rose. Une partie de son réseau de pierre et de ses vitraux chute à cause des rafales de vent.
Tout au long de l’année 2020, un riche programme est proposé par le Service de l’Architecture et du Patrimoine pour vivre au plus près de ce chantier de restauration peu commun.
Mise en scène de la rose en pleine restauration
La communication grand format et notamment la toile imprimée sur échafaudage offre une forte visibilité. La Conservation Régionale des Monuments Historique saisit cette opportunité pour communiquer de manière créative sur le projet de restauration et l’utilise comme support pédagogique.
Cette initiative émane de la DRAC Hauts-de-France, maître d’ouvrage de l’opération, assistée de l’agence Olivier Weets, architecte en chef des monuments historiques et maître d’oeuvre des travaux de restauration.
La réalisation du trompe l’œil
Pour éveiller les passants sur le processus de restauration de la rose, Celize conçoit une reproduction fidèle de la rose d’antan en valorisant le chef-d’œuvre sans oublier le travail de ceux qui seront à l’œuvre pendant de longs mois sur l’échafaudage.
Pour la réalisation du trompe l’œil de la rose, la conception graphique se veut réaliste et fidèle à l’architecture. L’ensemble des détails complexes de l’architecture est traité graphiquement : corniche, ogive, les rayons de la rose. Pour la partie vitrail, c’est une création originale dont la texture et la lumière sont travaillées pour venir sublimer la pierre qui l’encadre.
Mettre en avant le savoir-faire
Cette rose en trompe l’œil illustre le procédé de restauration du chef d’œuvre. Pour montrer les étapes, la rose est divisée en deux parties majeures. Sur une partie des rayons, le réseau de pierre est mis à l’honneur en laissant apparaître l’intérieur de la Cathédrale. Sur la seconde partie, l’accent est mis sur l’intensité des couleurs des vitraux et leur singularité.
La restauration n’est possible que grâce au savoir-faire d’un ensemble de corps métier : architecte, maître-verrier, serrurier d’art, sculpteur, tailleur de pierre… Ces hommes et femmes sont illustrés à l’œuvre en trompe l’œil sur la reproduction grandeur nature de la rose.
Cette représentation a pour vocation d’informer le public sur les différents acteurs intervenant sur la restauration de la rose.
Volonté de faire vivre le chantier
Cette mise en scène de la rose en phase de restauration est une des actions de communication de chantier mise en place par la Conservation Régionale des Monuments Historiques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Hauts-de-France (DRAC) pour animer et faire vivre ce chantier au public.
Reportage France 3 Haut-de-France La rosace de la cathédrale de Soissons, en cours de reconstitution, montrée au public